Le MMA « Mixed Martial Arts - Arts Martiaux Mixtes » désigne un sport de combat qui se déroule dans une enceinte fermée : la cage*, qui assure la sécurité des combattants, telles que le sont les cordes du ring pour les boxeurs.
Sur le plan technique, en MMA, toutes les distances des sports de combat sont permises, d'une manière très spécifique.
Le MMA autorise l’usage combiné de
Le MMA est un sport qui se distingue des autres sports de combat par son aspect multi-dimentionnel, où le pratiquant maîtrisera toutes les distances de combat : jeu debout, jeu au sol, lutte au centre de la cage, jeu contre la cage.
Le MMA, sport duelliste de percussion & préhension, implique la maîtrise d’une motricité spécifique (déplacements, frappes, actions de lutte, projection, clefs, étranglements, esquives, blocages) dans un contexte d’incertitude créée par l’adversaire où les pratiquant-e-s du MMA loisir, les combattant-e-s amateurs et professionnel-le-s doivent s’adapter : au rythme et à l’espace , car l’on ne sait pas à l’avance où va se placer l’adversaire ; à la temporalité, car l’on ne sait pas à quel moment va agir l’adversaire ; au type de mouvement (attaque, défense, contre,…) car l’on ne connaît pas à l’avance l’intention de faire de l’adversaire.
"Gagner absolument le R2 !"
IMPORTANT :
a) Prendre en compte le plan B et son activation entre le R1 et le R2.
b) La stratégie globale ne prend pas en compte les points de pénalités ou un scorrage 10-8.
c) Toujours se rappeler de la nature du combat de MMA : la recherche de la finition.
d) Chaque reprise terminée est scorrée 10-9 en faveur du combattant qui a causé le plus de dommages à l'adversaire.
c) Il est primordial de maîtriser les critères de jugement et d'arbitrage.
VIDÉOS TECHNIQUES
PHOTOS
Ils permettent au/à la pratiquant-e de MMA loisir, amateur, et professionnel, de s’entraîner en cours collectifs, en respect des règles d’hygiène, pour sa sécurité, ainsi que la sécurité de ses partenaires.
Vêtements et équipements individuels de protections obligatoires à l’entraînement.
Il/elle s’équipera suivant le descriptif :
Pour les femmes : la coquille et le protège buste sont conseillés.
29 avril 2023
Photographies : M. PICHON
La blessure aux entraînements, ce n’est ni un tabou, ni une fatalité !
Sans être trop compliqué, ni exhaustif, restant pragmatique, voici une base de réflexion et connaissances sur le sujet.
Certains d’entre nous se blessent, c'est une réalité.
La phase de découverte et d’initiation aux arts martiaux de percussions et préhension, lorsque le corps apprend à se coordonner, lorsque le relâchement n’est pas encore acquis, lorsque l’appréhension des coups existe, lorsque la pratique n’est pas régulière, lorsque la fatigue (les cours le soir) est là, alors oui la blessure accidentelle peut survenir.
Un constat objectif : face à la douleur, les êtres humains ne sont pas égaux.
Cependant, il est important d’apprendre à qualifier le type de blessure occasionnée.
Lorsque la blessure est superficielle (type 1) : impact (œuf), hématomes, petite entorse, béquille, le temps de récupération ne doit pas excéder deux jours. Le sommeil, le massage, le froid aideront l’organisme à récupérer. Derrière, l’entraînement, l’exercice musculaire, sont impératifs car les muscles ont besoin de s’oxygéner pour se détendre et éliminer les toxines. Seule leur contraction vasomotrice le permet !
À noter que les courbatures ne sont pas des blessures, et au même titre que certains maux légers, après l’échauffement, le cerveau n’y pense plus.
Quant à la crampe musculaire, c'est une gêne douloureuse et paralysante, fortuite et passagère, qui survient pendant ou après l'entraînement. Une grosse fatigue, le manque d'hydratation et de certains minéraux en sont à l'origine.
Pour des blessures de type 2 : entorse ligamentaire, luxations, déchirure, grosse contracture, fracture de fatigue, souvent liées à des carences, au surpoids, au manque de sommeil, au manque de concentration pendant l’effort, au stress du combat, ou bien au surentraînement chez les compétiteurs, alors pour ce type de blessure, la meilleure recommandation est de consulter un spécialiste - kinésithérapeute, ostéopathe, ou chiropracteur (spécialiste du dos ou des genoux).
Quant aux autres blessures possibles : le nez cassé, l’œil touché, une coupure, un doigt cassé, il faudra voir au cas par cas la gravité, voire consulter le médecin. Des arrêts partiels, s’entraîner sans intensité, supprimer le sparring, ou s’équiper de certaines protections additionnelles, sont envisageables.
Concernant la commotion cérébrale à la suite d’une perte de connaissance, le Knock-out, le protocole est le suivant : pas de sparring (pas prendre de coups à la tête) durant une période de 28 à 60 jours suivant le diagnostic médical rendu.
« Être et durer » oui ; mais s’entrainer régulièrement réduit le risque de blessure !
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